Grace under pressure - L'ivresse des profondeurs

http://www.univers-nature.com/sons/son-baleine-boreale.html

Bienvenue tout en bas du monde

Vous êtes au fond de la mer, 450 mètres sous la surface. Autour de
vous il fait froid et sombre – ce monde ignore tout des caresses des
rayons du soleil. Ici la pression est supérieure à quarante-
six kilogrammes par centimètre carré.

Ce lieu est mortel. Vous devez faire attention à chacun de vos gestes ou la mer réclamera votre corps et votre âme.

Vos compagnons et vous êtes embarqués sur un
vaisseau de recherche, le RSV Wallaby, un prototype de votre conception. C'est son voyage inaugural : les regards du monde sont tournés vers vous.

Vous n'êtes pas seuls.

Et dans les heures qui viennent vous allez mourir.

A moins que vous parveniez à vous maîtriser et à ne pas
vous laisser emporter par… l'Ivresse des Profondeurs.

(A priori, je pensai plutôt le faire jouer en Septimus)

Tu penses faire jouer ca quand?

cool! j'en suis si il reste de la place...

International Journal of Ocean Engineering Mars 1996

L'Australie se dote d'un nouveau
module d'exploration des fonds
marins
Par Alex d’Arby

Plusieurs ingénieurs américains et français alliés
à une petite société de construction navale
australienne ont annoncé la finalisation d'un
prototype d'habitat destiné à l'exploration des
fonds océaniques. Ce vaisseau révolutionnaire,
le RSV Wallaby, subit actuellement des tests
dans les eaux chaudes du Pacifique Sud. Selon
un membre du projet : « C'est une sorte de
navette spatiale, sauf qu'elle sait nager. »
Grâce à sa coque en polymères expérimentaux,
le Wallaby fonctionne sous une pression
interne égale à celle de la profondeur à laquelle
il opère. Ce procédé élimine nombre de
problèmes techniques associés aux submersibles
opérant à grande profondeur. Comme le
Wallaby est capable de fonctionner jusqu'à
deux semaines sur ses propres réserves
d'énergie, l'équipage évite les pertes de temps
engendrées par les fréquents paliers de décompression.
Grâce à cette autonomie unique,
le Wallaby permet des explorations sousmarines
beaucoup plus efficaces, ce qui offre
de grandes possibilités scientifiques et industrielles.
Capable de se déplacer de façon autonome tant
en surface que sous l'eau, le Wallaby a été doté
de plusieurs caractéristiques capitales. Une
combinaison de flotteurs/réservoirs de ballast
supporte l'ensemble, tandis qu'un simple groupe
de moteurs à turbines est utilisé pour la propulsion,
en surface comme en immersion. L'écoutille
principale et un berceau pour un minisubmersible
sont situés dans le plancher du
pont inférieur du bâtiment, et un anneau
d'amarrage polyvalent permet le raccordement
de modules habitables destinés à des applications
spécialisées. Parmi les modules déjà en
service figurent une baie auxiliaire pour minisubmersible
et un caisson de décompression
équipé d'un sas pressurisé et d'un point d'amarrage
pour mini-submersible.
Les spécificités techniques de base ont été rendues
publiques, mais elles sont regrettablement
succinctes et nous attendons avec impatience
les résultats des tests de performance. Pourtant,
en l'état actuel, le Wallaby est déjà une contribution
majeure dans le domaine de l'ingénierie
nautique et une réussite spectaculaire.

>> JOURNAL DE BORD DU WALLABY, 14.03.96 – 14:00

Je viens juste de relire ce damné article de journal. Réussite
spectaculaire, mon cul ! Jusqu'à présent, la seule contribution majeure est
celle qui a été versée aux fabricants d'aspirine. Cela fait quatre jours
que nous sommes descendus ici et, bien que je doive admettre que
l'installation fonctionne correctement, il y a eu tant d'incidents que les
missions expérimentales classiques sont des croisières de plaisance à côté
de celle-ci. Le chauffage fonctionnait trop bien jusqu'à ce que nous le
"réparions", et maintenant c'est à peine s'il fonctionne tout court. Les
déshumidificateurs ne font pas beaucoup de différence dans l'humidité
ambiante : tout est poisseux et trempé. Heureusement, les polymères et les
plastiques ne rouillent pas, ainsi la plupart de notre équipement important
est OK. Le système de maintien des fonctions vitales semble très bien
fonctionner, même si l'air a une odeur fétide… un peu comme une vieille
paire de baskets. Je pense que notre sonar est en rideau lui aussi, à moins
que, de temps en temps, nous ne soyons vraiment attaqués en piqué par des
vaches en plongée ou un truc de ce genre.

Il reste encore une chose à faire aujourd'hui : déplacer le vaisseau
jusqu'au site de test n°3 (47° 9' S, 126° 43' O). C'est le point le plus
profond de notre mission (450 mètres). Trois heures de trajet : heure
d'arrivée estimée 17:30. Plus les vérifications de routine une fois sur
place. Demain, quelques autres tests seulement et une expérience.

Activités de demain :

>Réparer une pièce du sas de l'anneau modulaire auquel est raccordée la
baie auxiliaire pour minisub.
>Effectuer des missions d'essai et enregistrer une vidéo du fond océanique
à l'aide des sondes programmables.
>Surveiller et enregistrer la mission de test de la combinaison rigide avec
le SPD.
>Réaliser l'étude sismique d'une possible faille géologique à l'est du
site. Utilisation de charges explosives et du sismographe portatif, sous la
direction du géologue de l'équipage.

PORTRAITS DE L'ÉQUIPAGE DU RSV WALLABY

DONNY STEWART RESPONSABLE DU PROJET / INGÉNIEUR EN CHEF
Donny est un Australien pure souche et l'un des concepteurs du projet Wallaby. Il connaît les systèmes du navire sur le bout des doigts et peut réparer à peu près n'importe quoi. Donny mesure 1,94 mètres, il est musclé et bavard. Il aime la mer, mais n'est pas le meilleur nageur du monde. Il tient désespérément à ce que le projet soit un succès. Sa force musculaire vient du travail qu'il effectuait dans l'entreprise de construction familiale, lorsqu'il poursuivait ses études, au lycée, puis à l'université. Donny est amical, mais souvent trop occupé ou distrait pour bien s'intégrer. Il connaît assez bien les autres membres de l'équipage et fait confiance à leur compétence et à leur créativité.

ARTHUR HALE CHEF PILOTE / NAVIGATEUR
Arthur est l'un des rares Américains de l'équipe de projet. Il a passé quatre ans dans la marine marchande et a ensuite travaillé en louant ses services de pilote de bateau. Son expérience et son enthousiasme apportent beaucoup à l'équipe. Arthur est de petite taille et mince, et il aime fumer de gros cigares (mais seulement quand il est à la manoeuvre). Il ne peut plus assouvir son
petit plaisir depuis son arrivée sur le Wallaby à cause des ressources limitées en oxygène. Il ne se mêle pas vraiment aux autres membres de l'équipage, mais il est enthousiasmé d'avoir été intégré à ce projet.

AUGUSTE LE MOND OCÉANOGRAPHE / GÉOLOGUE
Auguste est le seul pur scientifique à bord. Il a rejoint le projet assez tard pour aider à évaluer l'utilité de l'installation sousmarine pour la recherche en conditions réelles. Auguste doit mener quelques expériences de routine pour le vérifier. Son investissement en temps et en énergie dans le projet n'est pas énorme, mais il est très intéressé et il espère que ce sera un succès
en tant qu'outil de recherche. Auguste est français et approche de la cinquantaine. Il est sec et frêle et ses cheveux sont prématurément blancs. Il parle un anglais hésitant et est un admirateur de l'oeuvre délirante et fantasmagorique de Jérôme Bosch. Il considère que la nourriture à bord est infecte et grignote souvent des barres de céréales en cachette.

DARRYL BELMONT COMMUNICATIONS / OPÉRATEUR SONAR
Darryl a étudié au MIT (Massachusetts Institute of Technology) avec Daniel Redgard et tous les deux s'invitent tour à tour sur leurs projets respectifs. Cette fois-ci, c'est Darryl qui a fait rentrer Daniel dans l'équipe initiale du Wallaby. Ils ont été impliqués au tout premier stade et tous deux ont d'importants intérêts financiers et sentimentaux dans le projet. Darryl s'entend bien avec tout le monde et prend plaisir à embêter Auguste en imitant un accent français idiot. Daniel et lui plaisantent souvent entre eux,
sans que les autres puissent jamais comprendre.

DANIEL REDGARD SPÉCIALISTE INFORMATIQUE
Daniel est un hacker de haut vol de la vieille école. Jeune cinquantenaire Américain, il a assisté en direct à la révolution informatique durant ses études au MIT. Une fascination de longue date pour la mer l'a mené au projet Wallaby et il était le chef de l'équipe qui a assemblé le matériel informatique et conçu le logiciel qui commande le submersible. Contre vents et marées,
Darryl Belmont et lui ont travaillé sur diverses installations informatiques au cours des années passées. Daniel est affable et de bonne composition, perpétuellement amusé par le spectacle de la vie qui passe devant ses lunettes aux verres épais.

TERRY LIPINSKI BIOLOGISTE / PLONGEUR EN CHEF
Terry est australienne, c'est une sorte de hippie de seconde génération. Terry et Arthur ont travaillé ensemble sur un bateau il y a quelques années, mais ils ne se connaissent pas bien. Terry a un côté solitaire, mais elle est courtoise et amicale à l'excès. Elle parle aussi d'une voix plutôt douce et a un peu tendance à rire de façon aléatoire aux plaisanteries privées. Elle passe beaucoup de temps à écouter de la musique dans ses écouteurs en ignorant le monde autour d'elle. Terry est une plongeuse compétente et elle est étrangement en harmonie avec les divers équipements utilisés dans sa profession, y compris avec les sous-marins
télécommandés et les mini-submersibles.

GODFREY JERMYN INGÉNIEUR / PILOTE EN SECOND
Jermyn, un Australien, travaille sur le projet Wallaby depuis le début. Donny Stewart et lui sont en grande partie à l'origine de
beaucoup des caractéristiques de base du bâtiment. Cependant, ils ne sont pas les meilleurs amis du monde. Ils ont payé le prix des nombreuses frustrations et conflits liés au projet Wallaby et ont pris leurs distances l'un par rapport à l'autre. Godfrey est fermement attaché au projet, cependant, il espère qu'un jour il oubliera le passé. En attendant, il fait ce qu'on attend de lui avec vitesse et efficacité. De l'électronique à l'hydraulique, de la cafetière électrique aux réservoirs d'oxygène, il sait ce qu'il faut
faire ou comment faire pour le découvrir.

PAUL DORMAN MÉDECIN DE BORD
Paul est français de naissance, mais il vit en Australie depuis l'âge de huit ans. C'est un bon ami de Donny Stewart et il accompagne cette mission pour veiller sur la santé des membres de l'équipage et superviser le bon fonctionnement des systèmes de maintien des fonctions vitales du bâtiment. Il est grand et un peu enveloppé, et il est peu loquace sauf avec Donny.
Paul rit et boit un peu trop, mais c'est un bon médecin et un membre de l'équipage utile.

Si y a une ptite place pour moi aussi, ca le ferait bien

intéressant
on se la fait ce soir ou demain c'te ptite partie ?

d'ailleurs j'espère que tu viens ce soir mon ptit olivier ...

Dans tous les cas j'espère que notre batiscaphe sera bien étanche

Je réécrirai légèrement le scénar. Mais il est déja pas mal du tout à la base.

Si il y a vraiment beaucoup de joueurs, ce sera peut être une double maîtrise (ou on s'arrètera à 5 au lieu de 8 et els autres seront des PNJs).

Si un des PJs décris vous intéresse, je vous conseille de vous documenter légèrement sur son boulot, cela peut beaucoup aider.

Je suis en train de faire des recherches pour la bande son. Et les bruits sous l'eau, ça peut vous rendre fou...

tu compte la faire jouer quand cette partie du coup mon cher oliv ?

Mais que voila une bonne question... ^^

pitié ne me reponds pas a st etienne j aurais l impression que le sort s acharne apres moi, et que je me noie deja dans ma propre chambrée sous l effet de l ivresse des profondeurs.

Des profondeurs des profondeurs... du ricard ouais...

Oo

needeuuuuh !

Mais malgré mais dispo incertaines ...

Si c'est en septimus, je ne pourrais pas !

Non, je compte bien le faire joeur à l'occasion d'un certain Septimus

PS: St Etienne, c'est trop de la balle !

Succulent L5A de Jillo et délicieux Shadowrun de Dams.

Vade Retro Incubus